Cela fera bientôt 15 ans que je fais des sites internet, et depuis, j’ai compris qu’un site web performant est un atout essentiel pour toute entreprise qui souhaite se démarquer de la concurrence et atteindre ses objectifs commerciaux.
Que vous soyez une start-up en pleine croissance ou une entreprise établie depuis des années, un site web bien conçu et optimisé peut vous aider à atteindre de nouveaux clients, à renforcer votre marque et à augmenter vos ventes.
Seulement voilà, tout ça ne s’improvise pas, et j’ai vu au cours de ma carrière nombre de sites se planter totalement car la préparation n’était pas bonne en amont. En appliquant les bonnes pratiques suivantes, vous mettez beaucoup plus de chances de votre coté…
I. Un budget et un horizon
Dans un premier temps, il faut savoir si on veut faire quelque chose de sérieux, ou s’il s’agit d’un petit projet, histoire de voir. En fonction de la réponse, bien entendu, le budget à prévoir ne sera pas le même. Ici, il ne s’agit pas encore de “chiffrer” la conception du site, car on ne peut budgetiser la création que si on a tous les tenants et aboutissants du projet (et pour l’instant, on se pose juste la question de savoir si on le fait ou pas).
Donc, pour résumer, il s’agit bien plutôt de se poser deux questions simples
- Est-ce que je veux vraiment un site, et si oui, pourquoi ?
- Combien de temps je me donne pour lancer ce projet ?
Très clairement, il y a deux chemins qui s’offrent à vous ; le premier, c’est de “produire votre site” au fur et à mesure, de tester, d’expérimenter, de faire et défaire.
Ca veut dire “s’autoriser des erreurs”, que ce soit les vôtres ou celles du prestataire avec qui vous avez décidé de travailler (si vous ne le laissez pas conduire le projet de A à Z et refusez certaines études préalables, il naviguera sans instruments, comme vous).
Et le second chemin, justement, c’est de partir, dès le départ, sur une solution solide, pérenne, ce qui sous-entend avoir réalisé un audit complet sur votre besoin, votre projet, votre marché, la faisabilité des requêtes que vous allez attaquer, les technos que vous allez mobiliser etc.
Bref, faire un travail de pro.
Si à ce stade vous vous dites “WTF”, en pensant qu’aucune société ne créé de site “pour rigoler”, détrompez-vous, la plupart des PMI-PME qui se lancent ne font pas appel à des prestataires sérieux, ou alors ont un budget insuffisant pour démarrer quelque chose de solide. Bref.
Fin du préambule, on rentre dans le vif du sujet.
II. Définir les objectifs du site web
Avant de commencer à créer votre site web, il est extrêmement important de prendre le temps de définir clairement vos objectifs. Cela vous permettra de créer un site web qui répondra aux besoins spécifiques de votre entreprise et de vos clients.
Voici quelques questions à vous poser pour définir les objectifs de votre future création :
- Quel est l’objectif principal de votre site web ? Est-ce de vendre des produits ou des services, de générer des leads, de renforcer votre marque ou de fournir des informations à vos clients ?
- Qui est votre public cible ? Quels sont ses besoins et ses intérêts ?
- Quels sont les KPIs (Key Performance Indicators) qui vous permettront de mesurer le succès de votre site ? Il peut s’agir de taux de conversion, de trafic, de temps passé sur le site, etc.
En définissant clairement vos objectifs, et en commençant à réfléchir à la façon dont vous allez intégrer votre site dans votre modèle économique, vous serez en mesure de déterminer ce qui répondra aux besoins spécifiques de votre entreprise et de vos clients, et vous pourrez mesurer plus facilement son succès (ou son échec).
Votre entreprise et son marché
Avant de lancer un projet web, il est souvent “conseillé” de réaliser une étude marketing (personnellement, je ne comprends pas les entrepreneurs qui ne se penchent pas sur cette question). Cette étude permet de mieux connaître le marché cible, ses attentes, ses besoins et ses habitudes. Elle aide également à identifier la concurrence et à définir une stratégie marketing adaptée. L’étude marketing peut inclure des sondages, des entretiens, des analyses de marché et des études de la concurrence. Elle permet de s’assurer que le site web répondra aux besoins de son public cible et d’optimiser sa visibilité et son attractivité.
Parmi les analyses à réaliser, on peut citer :
- L’analyse Swot
- L’analyse Pestel
- La Matrice de Ansoff
Le but du jeu, c’est bien de remettre votre activité dans un contexte (économique, politique, législatif etc) et de faire le point sur ses forces, ses faiblesses, et sur sa proposition de valeur.
A ce sujet, à ce stade, vous devez avoir une idée claire de ce que vous allez vendre, à qui vous allez le vendre, comment, pourquoi, et à quel prix.
Si ce n’est pas clair dans votre tête, que vous n’avez pas travaillé votre UVP (Unique Value Proposition) alors c’est hasardeux de démarrer ainsi, et vous ne devriez pas vous lancer.
Votre entreprise et ses personas
Définir son persona utilisateur, c’est créer un profil fictif représentant un utilisateur type de son produit ou service. Cette méthode, issue du domaine de l’UX Design (Expérience Utilisateur), permet de mieux comprendre les besoins, les attentes et les comportements de votre cible. Elle est particulièrement utile pour concevoir des produits ou services adaptés, améliorer l’expérience utilisateur et prendre des décisions éclairées en matière de design et de développement.
Pour définir un persona utilisateur, il est recommandé de suivre ces étapes :
- Rechercher et collecter des données : Cette étape consiste à rassembler des informations sur votre cible grâce à des entretiens, des enquêtes, des analyses de marché et des données démographiques. Il est important de recueillir des données qualitatives et quantitatives pour dresser un portrait précis de votre persona.
- Analyser les données : Une fois que vous avez collecté suffisamment d’informations, il est temps de les analyser pour identifier des tendances, des similitudes et des différences entre les utilisateurs. Regroupez les données par catégories (démographiques, comportementales, etc.) pour faciliter l’analyse.
- Définir les caractéristiques du persona : À partir des données analysées, définissez les caractéristiques de votre persona, telles que son âge, son sexe, son niveau d’éducation, sa profession, ses centres d’intérêt, ses objectifs, ses défis et ses motivations. Donnez-lui un nom, une photo et une courte biographie pour le rendre plus concret.
- Établir des personas principaux et secondaires : Il est possible de créer plusieurs personas pour représenter différents segments de votre audience. Identifiez les personas principaux, qui représentent la majorité de vos utilisateurs, et les personas secondaires, qui représentent des niches ou des sous-groupes spécifiques.
- Utiliser les personas dans votre processus de design : Les personas doivent être intégrés dans votre processus de conception et de développement pour vous assurer que les décisions que vous prenez répondent aux besoins et aux attentes de vos utilisateurs. Considérez vos personas lors de la création de wireframes, de maquettes et de prototypes, et testez vos produits ou services avec eux en tête.
En définissant votre persona utilisateur, vous vous assurez de concevoir des produits et des services qui répondent aux besoins et aux attentes de votre audience, ce qui se traduit par une expérience utilisateur améliorée et, in fine, une satisfaction accrue de vos clients.
Plus vous ciblerez un segment de marché précis, plus vous aurez de chance de convertir.
III. Choisir la bonne plateforme
Une fois que vous savez comment vous allez vous positionner, il faut faire des choix techniques. En fonction de ce que vous préparez, vous serez confronté à un cruel dilemme concernant la plate-forme que vous allez utiliser pour votre site.
Et là, autant vous le dire tout de suite, c’est compliqué, c’est le bazar, c’est super technique, et il faudrait plusieurs articles pour faire le tour de la question.
On peut néanmoins vous récapituler la chose comme ceci :
- Les coûts d’un projet peuvent varier du simple au quintuple
- Le marché de la création de site est aujourd’hui totalement sinistré par les aventuriers et les amateurs
- Un bon site, qui dure, qui performe, ça coûte cher
- Si ce n’est pas technique, qu’on vous vend le truc comme quelque chose de simple et monté rapidement, il y a embrouille.
Je sais que je ne vais pas me faire que des amis avec cette déclaration, mais c’est la vérité : les builders de page (Elementor, Divi etc) ont fait du mal au marché, en permettant à tout un chacun de créer un site “rapidement et facilement” (ne me lancez pas là-dessus, ça pourrait durer).
Un bon site, un site solide, c’est technique, ça coûte cher, mais si c’est bien fait, par un prestataire honnête, c’est un investissement rentable (même très rentable). Personnellement, je n’hésite jamais à décourager un entrepreneur qui veut se lancer si je vois qu’il va dans le mure (oui, vous avez bien lu, je refuse des prestations quand elles sont vouées à l’échec).
Le choix de la plate-forme dépendra donc largement de votre budget, de vos objectifs, de votre prestataire, de votre ambition etc.
Retenez juste qu’il ne faut pas choisir au hasard, que WordPress ne fait pas tout (et Elementor encore moins), qu’aucune solution n’est toalement perenne, et qu’un bon système et du bon contenu, c’est un ensemble “jetable”, qu’on peut migrer “facilement” d’une solution à une autre.
Ce qui a de la valeur, c’est votre contenu et sa pertinence pour répondre à un besoin bien défini : votre plate-forme, elle, c’est juste la forme.
IV. Optimiser pour le SEO
Votre site doit être visible sur les moteurs de recherche. A moins que vous vous lanciez sur une niche totalement plombée (rachat de crédit, serrurier paris etc), le gros de votre trafic viendra du SEO, donc lisez bien ce qui va suivre.
L’importance de l’audit de mots-clés
Dans le monde du webmarketing, le SEO (Search Engine Optimization) joue un rôle primordial dans la visibilité en ligne. Avant de se lancer dans une telle stratégie, il est capital de faire un audit de mots-clés. Cet audit permet de comprendre quels sont les mots-clés les plus pertinents pour votre activité, ceux que vos potentiels clients utilisent pour vous chercher.
Certaines expressions sont plus “porteuses” que les autres. D’autres moins, mais sont aussi moins “attaquées” par vos concurrents. Sachant que, très souvent, plusieurs expressions connexes permettent de répondre à un même besoin, il va sans dire que choisir les expressions qu’on va optimiser “au pifomètre”, c’est partir sur des résulats hasardeux.
Et en général, mauvais…
Donc, un audit de mots-clés, même rapide, c’est O-BLI-GA-TOIRE. Il existe de nombreux outils pour faire ça, on a d’ailleurs fait une formation à ce sujet chez Digital-Cookie.
Pourquoi l’audit de mots-clés est-il si important ?
L’audit de mots-clés est la première étape dans la construction d’une stratégie SEO réussie. Il permet de :
- Comprendre votre audience : en identifiant les mots-clés que votre audience utilise, vous pouvez mieux comprendre ce qu’elle recherche et adapter votre contenu en conséquence.
- Identifier vos concurrents : un audit de mots-clés vous permet de voir quels mots-clés vos concurrents utilisent et de vous positionner en conséquence.
- Optimiser votre contenu : En sachant quels mots-clés sont les plus pertinents pour votre activité, vous pouvez optimiser votre contenu et améliorer votre référencement naturel.
L’audit de mots-clés permet également d’anticiper sur le maillage interne du site, sur le siloing, le clustering sémantique, et donc, quelque part, sur le layout des pages (oui, tout ça).
Il est important de noter que le SEO prend du temps. Il ne s’agit pas d’une solution rapide, mais d’une stratégie à long terme. Il faut donc être patient et persévérant : on ne monte pas une bonne stratégie en deux heures, ça se travaille.
Mais sans audit de KW, sans planification, sans connexion entre cet exercice complet et l’étude marketing que vous auriez pu réaliser, vous vous privez d’un levier très efficace pour avoir un contenu et une structure de sites qui font mouche !
Viser la qualité avant toute chose
En matière de SEO, il est crucial de viser la qualité avant toute chose. Les méthodes “rapides” ne sont pas forcément couronnées de succès. En effet, les moteurs de recherche privilégient les sites web qui offrent un contenu de qualité, utile et intéressant pour les internautes. Il vaut donc mieux se concentrer sur la création d’un contenu de qualité, optimisé pour les mots-clés pertinents, plutôt que de chercher des solutions miracles qui risquent de vous pénaliser à long terme.
Ca veut donc dire “prévoir un blog”, des articles longs, de fond, et anticiper plusieurs mois, voir plusieurs années, pour développer sa visibilité.
Si les moteurs comme Google disent ne pas faire attention aux KPI de l’expérience utilisateur, mon petit doigt me dit que la réalité est autrement plus complexe, et que, d’une façon ou d’une autre, certains indicateurs sont déterminants pour mesurer de la pertinence d’un site face à un ensemble de requêtes identiques…
V. Importance de l’UX
L’expérience utilisateur (UX) est un facteur lui aussi capital. Une expérience utilisateur positive peut encourager les visiteurs à rester plus longtemps sur le site, à y revenir régulièrement et à interagir davantage avec le contenu. À l’inverse, une mauvaise expérience utilisateur peut entraîner une augmentation du taux de rebond et une baisse de la fidélité des visiteurs.
Pour offrir une expérience utilisateur optimale, il est important de prendre en compte les besoins, les attentes et les préférences des utilisateurs. Cela peut se faire en menant des recherches utilisateur, en analysant les données d’utilisation et en recueillant les feedbacks des utilisateurs (d’où la nécessite de bien travailler ses personas et son audit de mots-clés).
Conseils pour une conception ergonomique
Votre visiteur ne doit pas “chercher”. Il doit pouvoir utiliser votre site facilement et répondre rapidement à son besoin. Voici quelques conseils pour une conception ergonomique porteuse :
- Navigation claire et intuitive : La navigation doit être facile à comprendre et à utiliser, avec des menus clairs et des liens bien visibles.
- Mise en page claire et structurée : La mise en page doit être organisée de manière à faciliter la lecture et la compréhension du contenu. Il est recommandé d’utiliser des sections et des sous-sections, des titres et des sous-titres, des listes à puces et des espaces blancs pour structurer le contenu.
- Contraste élevé : Le contraste entre le texte et l’arrière-plan doit être suffisamment élevé pour assurer une lecture facile et confortable.
- Boutons et liens clairs : Les boutons et les liens doivent être visibles et reconnaissables, avec un texte clair et concis.
Conseils pour une conception responsive
De la même façon, une conception responsive est indispensable pour offrir une expérience utilisateur optimale sur tous les appareils, qu’il s’agisse d’ordinateurs de bureau, de tablettes ou de smartphones. Voici quelques conseils pour une conception responsive :
- Adaptation automatique de la mise en page : La mise en page doit s’adapter automatiquement à la taille de l’écran de l’appareil utilisé par l’utilisateur.
- Utilisation de médias responsive : Les images, les vidéos et les autres médias doivent être optimisés pour s’adapter à la taille de l’écran de l’appareil utilisé par l’utilisateur.
- Conception adaptée aux doigts : Les boutons et les liens doivent être suffisamment grands pour être cliqués facilement avec les doigts sur les appareils tactiles.
Conseils pour une conception accessible
Enfin, une conception accessible est importante pour offrir une expérience utilisateur optimale à tous les utilisateurs, y compris ceux qui ont des handicaps. Voici quelques conseils pour une conception accessible :
- Respect des normes WCAG : Les normes WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) sont des directives pour rendre le contenu web plus accessible. Il est recommandé de suivre ces normes pour assurer l’accessibilité du site web.
- Utilisation de texte alternatif pour les images : Le texte alternatif doit être fourni pour toutes les images, afin que les utilisateurs qui ne peuvent pas voir les images puissent comprendre leur contenu.
- Utilisation de sous-titres pour les vidéos : Les vidéos doivent être sous-titrées, afin que les utilisateurs qui ne peuvent pas entendre le son puissent comprendre leur contenu.
- Utilisation de contraste élevé : Le contraste entre le texte et l’arrière-plan doit être suffisamment élevé pour assurer une lecture facile et confortable, même pour les utilisateurs qui ont des difficultés visuelles.
Et les temps de chargement ?
Votre site doit être rapide comme l’éclair. Votre visiteur ne doit pas attendre que vos pages chargent. Et en fait, c’est même pire que ça, il faut que votre serveur réponde rapidement, que vos pages soient légères, qu’elles chargent vite et qu’elles soient affichés rapidement (oui, ce sont quatre choses différentes d’un point de vue technique). Votre site doit devenir un véritable bolide, à tous les niveaux.
Google met la pression sur ces notions depuis plusieurs années, et c’est pincipalement pour cette raison que je suis en train de délaisser WordPress au profit d’Astro, un framework JS conçu pour faire des sites ultra-rapides.
Si vous voulez un site bien référencé, qui transforme, il faudra intégrer cette dimension technique dans votre cahier des charges, donc méfiez-vous comme de la peste des hébergements mutualisés et des builders de page (Elementor, Divi etc).
VI. Le marketing de contenu
Le contenu est roi dans le monde du webmarketing. Il joue un rôle prépondérant dans le référencement de votre site web et dans l’engagement de vos visiteurs. Un contenu de qualité, informatif et intéressant, attire les visiteurs et les incite à rester plus longtemps sur votre site.
De plus, les moteurs de recherche privilégient les sites web avec un contenu riche et pertinent, ce qui améliore votre référencement et votre visibilité en ligne.
Vous avez compris, c’est le nerf de la guerre.
Rappel incontournable, qui fait un peu mal : votre histoire, vos valeurs, qui vous êtes, votre parcours et ce en quoi vous croyez, au départ, votre visiteur s’en moque comme de sa première chemise.
La seule chose qui compte pour lui, c’est répondre au besoin qui l’a conduit (par hasard ?) sur votre site.
La seule histoire qui l’intéresse, c’est la sienne.
Assurez-vous donc que vos contenus répondent à son besoin (c’est votre priorité absolue, même si ça ne vous rapporte rien, dans un premier temps).
Conseils pour la rédaction
C’est le plus dur, il faut ménager tout le monde et créer du contenu engageant (pour le visiteur) et pertinent (pour les moteurs de recherche) :
- Longueur du contenu : Les moteurs de recherche préfèrent les contenus longs et détaillés. Essayez de rédiger des articles de plus de 1000 mots.
- Structure du contenu : Organisez votre contenu en sections et sous-sections, avec des titres et des sous-titres. Cela facilite la lecture et l’indexation de votre contenu par les moteurs de recherche.
- Mots-clés : Utilisez des mots-clés pertinents dans votre contenu, mais évitez le keyword stuffing. Les mots-clés doivent être utilisés naturellement dans le texte.
- Liens internes et externes : Incluez des liens internes vers d’autres pages de votre site web et des liens externes vers des sources fiables. Cela améliore l’expérience utilisateur et le référencement de votre site.
Autant que possible, essayez de faire court, et allez droit au but.
Côté “utilisation des médias”
L’utilisation de médias (images, vidéos, infographies, etc.) dans votre contenu peut améliorer l’UX et le SEO de votre site.
- Images : Utilisez des images de haute qualité et optimisez-les pour le web. Incluez des balises “alt” décrivant l’image pour aider les moteurs de recherche à l’indexer.
- Vidéos : Intégrez des vidéos pertinentes dans votre contenu. Les vidéos peuvent augmenter le temps de visite sur votre site et améliorer l’engagement des visiteurs.
- Infographies : Utilisez des infographies pour présenter des données complexes de manière visuelle et attrayante.
Avoir un calendrier éditoriel
La mise à jour régulière de votre contenu est importante pour le référencement et l’engagement des visiteurs. Tenir un calendrier éditorial vous permet de “maintenir” le crawl des robots de moteurs de recherche.
- Actualité : Mettez à jour votre contenu en fonction de l’actualité et des tendances de votre secteur d’activité.
- Anciens articles : Mettez à jour vos anciens articles en y ajoutant de nouvelles informations.
- Fréquence : Essayez de mettre à jour votre contenu au moins une fois par semaine. Oui, ça veut dire passer du temps à rédiger, ou investir dans les services d’un rédacteur.
VII. Mesurer et améliorer les performances
La mesure et l’analyse des performances de votre site sont essentielles pour comprendre l’efficacité de votre site web ou application. Elles vous aident à identifier les points forts et les points faibles, à prendre des décisions éclairées et à atteindre vos objectifs commerciaux. Il va donc falloir créer des indicateurs de performance et suivre tout ça de manière régulière…
Définir des KPI pertinents
La mesure et l’analyse des performances consistent à collecter et à analyser des données pour évaluer l’efficacité de votre site web ou application. Cela vous permet de comprendre comment les utilisateurs interagissent avec votre plateforme, d’identifier les problèmes et d’apporter des améliorations, et cela nécessite donc de créer des indicateurs de performance clé (KPI) le plus pertinents possible pour votre activité.
On peut citer, le plus couramment :
- Le taux de conversion : le pourcentage d’utilisateurs qui effectuent une action souhaitée (par exemple, acheter un produit ou s’inscrire à une newsletter).
- Le taux de rebond : le pourcentage d’utilisateurs qui quittent votre site après avoir consulté une seule page.
- Le temps passé sur le site : la durée moyenne pendant laquelle les utilisateurs restent sur votre site.
- Le taux de clics (CTR) : le pourcentage d’utilisateurs qui cliquent sur un lien ou un bouton.
Après, il en existe bien d’autres, mais ceux-ci sont les plus courants.
Viser l’amélioration continue
L’amélioration continue consiste à apporter des modifications progressives à votre site web ou application pour en améliorer les performances. Voici quelques stratégies à considérer :
- Tests A/B : comparez deux versions d’une page web pour déterminer laquelle fonctionne le mieux.
- Optimisation de la vitesse de chargement : améliorez la vitesse de chargement de votre site pour réduire le taux de rebond et améliorer l’expérience utilisateur. Normalement, vous le faites au lancement du site, mais ça ne fait jamais de mal de réaliser une mesure de temps en temps.
- Conception centrée sur l’utilisateur : concevez votre site en fonction des besoins et des préférences de vos utilisateurs.
Pour la CCU, idem, c’est réglé normalement AVANT de lancer votre site, mais il est toujours bon de refaire un point de temps en temps…
Outils à considérer pour analyser et améliorer les perfs
Il existe de nombreux outils disponibles pour vous aider à suivre et à analyser les performances de votre site web ou application. Voici quelques-uns des outils les plus populaires :
- Google Analytics : un outil gratuit de Google qui vous permet de suivre et d’analyser le trafic de votre site web.
- Hotjar : un outil qui vous permet de visualiser l’activité des utilisateurs sur votre site web, y compris les clics, les défilements et les mouvements de souris.
- SEMrush : un outil de référencement qui vous aide à suivre et à améliorer votre classement dans les moteurs de recherche.
- Mixpanel : un outil d’analyse de produits qui vous permet de suivre l’engagement des utilisateurs et de comprendre leur comportement
Et “le reste” : prospection, RP, inbound marketing
Vous avez vu que, juste sur cette partie “on site”, le programme est relativement consistant. Mais ça ne suffit pas. Il va falloir promouvoir votre excellent travail, principalement sur les réseaux sociaux, et continuer de créer du contenu spécifiquement pour ces médias : c’est un travail en soi.
Normalement, après quelques mois, le SEO commence à faire son travail, mais il faut stimuler le trafic avec des créations fraîches et avec des publications sur vos réseaux d’entreprises.
Vous pouvez également nouer des partenariats avec d’autres sites et d’autres entreprises, grâce à un programme d’affiliation ou de referral.
Et si, cerise sur le gateau, vous pouvez faire un peu de publicité, avec de l’adwords ou d’autres réseaux publicitaires, c’est encore mieux.
VIII. Conclusion
Vous l’avez vu, il y a beaucoup de travail, beaucoup d’outils et un paquet de connaissances à mobiliser pour avoir un site qui marche bien (au sens propre comme au sens figuré).
Pour le dire autrement, ça ne s’improvise pas, et si vous pouvez réaliser certaines tâches et vous former, il faut prendre conscience que ça prend du temps d’être pleinement opérationnel, et que, dans la plupart des cas, il est beaucoup plus simple de faire appel à un professionnel aguerri pour conduire ce genre de projet.
Après, personne n’a la science infuse, et on peut toujours se former, mais faire appel à un prestataire, même pour un simple coaching, est une valeur ajoutée phénoménal pour démarrer efficacement !