Le CTR, ou click-through rate, c’est un indicateur qui vous permet de mesurer la performance de votre site dans les résultats de recherche. En gros, pour faire simple, c’est le taux de clic. Plus il est élevé, plus vous recevez de trafic en provenance des moteurs de recherche. Mais comment faire pour améliorer ce taux de clic ? C’est ce qu’on va regarder dans ce petit article.
La position
On va commencer par enfoncer les portes ouvertes : mieux vous êtes placés dans les résultats de recherche, plus haut sera votre taux de clic. Les quatre premières positions sur la page des SERP se goinfrent 83 % des clics. Les chiffres se passent de commentaires je crois. Pour le dire autrement, être dans les trois premières positions sur une requête donnée, c’est jackpot ! Une heatemap illustre bien cette statistique. À gauche, les résultats obtenus en 2005, et à droite, la même chose pour 2014.
Qu’est-ce qu’on remarque :
- Les clics tendent à se concentrer de plus en plus sur les premiers résultats de recherche naturelle
- Les utilisateurs boycottent les Adwords
- Wikipédia n’est pas non plus favori XD
Bref, c’est juste histoire d’enfoncer un peu le clou : le positionnement dans les moteurs de recherche, c’est primordial pour avoir du trafic. Et à bon positionnement, bon taux de clic… Passons maintenant à l’optimisation de notre CTR…
Optimiser son taux de clic
D’abord, un bref rappel sur ce qu’affiche Google dans les SERP, mis à part les Adwords : chaque résultat de recherche est composé de quatre éléments :
- la balise title de la page : c’est simplement le titre de votre page, et c’est l’élément le plus lourd en termes d’optimisation on-page
- la meta-description : c’est la description que vous rentrez dans la balise meta-description, elle est uniquement faite pour la SERP
- l’url : l’adresse de votre site
- des rich-snippets : des contenus additionnels, comme par exemple la photo d’un produit, les notes des utilisateurs etc.
C’est donc sur ces quatre éléments que nous allons pouvoir travailler pour améliorer votre CTR. Sachant que le plus important pour avoir un CTR élevé, ce sera tout de même votre position. Mais ici, nous allons parler de quatre moyens « simples » pour agir, puisque travailler sur la position dans les SERP, c’est tout l’objet du référencement (et qu’il faudrait bien plus qu’un petit article pour couvrir le sujet).
La balise title
La balise title, c’est l’élément le plus important pour optimiser une page Web. Il est donc capital d’y placer vos mots-clés, le plus à gauche possible. La longueur de votre texte doit être optimale, entre 50 et 60 caractères environ. Pourquoi environ ? Parce qu’en fait, l’affichage de la balise title sur Google est limité à 512 pixels de largeur.
Si votre texte dépasse cette largeur, le texte sera tronqué. Mais ici, ce qu’il faut retenir, c’est que votre texte doit parler à votre cible. Ici, puisqu’on ne parle pas de la position, on est sur une problématique marketing pure ! Il faudra donc avoir une accroche percutante. Il faudra être le plus court et le plus précis possible, tout en retenant quelques fondamentaux :
- impliquez votre lecteur : ne parlez pas de vous ! Votre lecteur, votre client, ou votre cible, n’a rien à faire de votre identité, de votre histoire, ou de vos valeurs (enfin, pas tout de suite, on y reviendra). La seule chose qui l’intéresse, c’est lui, et son besoin ! La vraie question : pouvez-vous répondre à ce besoin ? Si oui, vous avez une chance de convertir. Votre titre doit donc être rédigé dans ce sens : vous avez une phrase de 512 pixels de large pour convaincre que vous êtes LA solution…
- utilisez un style direct : pas de phrases à rallonge, des mots simples, percutants, efficaces !
- des chiffres (quand c’est possible) : rien de mieux pour aller à l’essentiel et montrer qu’en « X » points, vous pouvez répondre à une demande
- les mots qui font la différence : « facilement », « simplement », « gratuit », « sans se prendre la tête » etc… N’oubliez pas que l’être humain
est fainéantéconomise ses efforts : si votre promesse, c’est aussi la jouissance sans complications, c’est encore mieux !
Un exemple ? « 4 moyens simples pour optimiser votre taux de clic », « arrêter de fumer facilement en moins de 7 jours », « perdez 3 kilos en une semaine sans efforts » etc.
Oui, c’est un gros raccourci par rapport à la complexité de votre sujet, que vous maitrisez par cœur et que vous avez envie de présenter en long, en large et en travers, parce que c’est votre passion. Oui, c’est sale. Oui, c’est laid. Mais la vente, c’est pas un monde de bisounours. Pour votre balise title, il faut simplement appliquer le B.A-BA du marketing de grand-papa. Un peu crade, un peu mensonger, mais efficace (parce qu’il n’y a AUCUN moyen simple pour faire quoi que ce soit facilement, rapidement, sans efforts etc, il n’y a que le travail et la connaissance qui paient)…
En gros : l’efficacité passe avant tout. Et, tant qu’on n’y est, faites attention au titre du style « comment faire tel truc… » parce que Google les a dans le collimateur en ce moment (quelle bande d’enfoirés, ça m’énerve tellement qu’on va y consacrer un article entier…).
La meta-description
Pour la meta-description, c’est exactement pareil. Dans la balise title, vous avez la ligne directrice de votre discours. Il faut désormais l’appliquer à la meta-description, sachant qu’elle ne sera lue que si votre titre est accrocheur. D’où l’utilité des chiffres, des superlatifs, et de tout ce qui peut interpeller votre lecteur. Si votre titre est accrocheur, la meta-description sera lue. Et donc, vous aurez plus de chances de transformer.
L’url
C’est encore un point de détail, mais si votre url est « user-friendly » non seulement elle aura plus de chances d’être mémorisée, mais vous aurez également plus de chances d’obtenir un clic sur les moteurs de recherche. Notez bien que l’URL, c’est aussi un spot pour insérer des mots-clés, mais rien ne vous empêche de mettre un petit clin d’œil ou quelque chose de drôle, pour interpeller votre lecteur (ps : faites-pas comme moi, je vais être référencé dans les SEO-artisans-bouchers).
Les rich-snippets
Alors ça, il y encore quelques années, c’était la Rolls-Royce, un moyens hypers simples pour pistonner le CTR sans trop se prendre la tête. En effet, on pouvait afficher une photo, des étoiles, ou d’autres détails en utilisant les méta-données de schéma.org par exemple. Et il y encore un peu de temps devant nous pour utiliser les Emojis. Mais Google a annoncé que c’était bientôt fini (sitôt arrivé, sitôt partie).
A voir si l’avenir nous permet de pistonner le taux de clic avec d’autres leviers (suggestion pour Google : un truc payant peut-être ? ).