Celui-là risque de servir pas mal à mes étudiants à la fin du mois et aussi plus tard dans leur parcours professionnel (bon, pas trop j’espère !). Voilà donc un petit lexique du SEO : discipline barbare aux termes étranges et trop souvent prononcés dans un anglais à l’accent franchouillard décomplexé… Evidemment, il n’y a pas tout, j’ai essayé d’être aussi exhaustif que possible, mais j’en ai surement zappé quelques-uns…
J’ai essayé de trier tout ça par rubrique, pour que ça soit plus simple à parcourir. J’aurai pu installer un plugin pour faire une table des matières, mais installer un plugin pour ça, ça ne serait pas top top (CTRL + F les mecs, CTRL + F …). Allez, c’est parti 🙂
Les entêtes HTTP
Un entête HTTP, c’est un code renvoyé par un serveur quand on lui envoie une requête. Chose qui a toute son importance, parce que, d’un point de vue SEO, une « 500 » flanquera beaucoup plus la frousse qu’une « 404« … Je n’ai listé que les principales, mais il y en a pleins d’autres 🙂
200
Le paradis : votre serveur répond favorablement à la requête, trouve le contenu, et fait son taf : il sert. Au suivant.
301
Ah, il s’est passé quelque chose là : votre contenu était là, mais il a bougé, et on vous a redirigé vers la nouvelle adresse. Ça vaut aussi pour les robots de moteurs de recherche : on leur colle un gros panneau avec une flèche clignotante sous le nez, pour leur dire « tire-toi mec, c’est plus ici, mais enregistre bien le changement, parce que l’ancienne adresse est définitivement obsolète ; la prochaine fois, va directement à la nouvelle adresse s’teplait, et fais bien la modif dans l’index du gros Google (steplait, coupaing). »
Fort utile en SEO quand on veut déménager un contenu sans perdre le jus (la probabilité de présence du surfeur aléatoire, voir plus bas). Officiellement, une 301 ne fait plus perdre de jus.
302
La grande sœur de la 301, moins utilisée en SEO : sert à remplacer un contenu le temps de trouver mieux, ou de fixer ce qui ne va pas : « hé mec, là, c’est chaud, va voir là-bas pour ce que tu cherches. Et repasse ici un peu plus tard, ptêtre qu’on aura fini les travaux ». C’est un peu un mode maintenance, pour une seule page, ou un seul contenu. Ce n’est pas effacé pour autant, et le crawler des moteurs de recherches repassera plus tard, au cas où la 302 est levée.
404
Celle-ci, elle est un peu « scary » : le contenu demandé n’est pas trouvé. Pas plus d’explication. Juste « c’est introuvable. Tu peux repasser plus tard, ptêtre que ça sera revenu… ». Le bot va repasser, c’est sûr, mais pas éternellement : Google ne va pas flamber toutes ses ressources à chercher quelque chose qui ne revient pas… A corriger donc.
410
Pour enfoncer le clou pour de bon : « c’est plus là, et ça ne reviendra jamais. T’entend ? JA-MAIS ! ». Gone, parti, goodbye, sayonara, adios amigos.
500
Là, normalement, tout webmaster qui se respecte fait un peu dans son froc. Erreur 500, ça veut dire « serveur qui tilt ». Chiotte. Y a un gros problème sur la bécane : un script qui le fait planter, une erreur non-résolue. C’est pire qu’un message d’erreur qui s’affiche, genre fatal-error en PHP. Là, le serveur est même pas foutu de dire « erreur ». Il dit juste « Aïe, j’ai mal », sans préciser pourquoi. Faut checker les logs vite fait pour comprendre ce qui merdouille. Et fixer, parce que Google a horreur de ça (panique, mec ! Putain, panique !).
Les balises HTML et tout ce qui va avec
Pour être un SEO « correct », il faut avoir une connaissance parfaite de l’HTML. Bah oui, ma pauv’dame. Les robots, ils lisent (entre autre) le code HTML, donc toi aussi tu dois le lire, et le comprendre. On fait un petit tour rapide des principales balises, examinées d’un point de vue purement « optimisation référencement ».
Meta-description
La meta description, c’est un petit texte qu’on colle à sa page pour la décrire brièvement. C’est ce texte qui est affiché dans les SERP, c’est donc plus pour l’internaute. Si vos meta descriptions sont mal rédigées, il y a des chances que l’internaute ne clique pas sur le lien dans la page de résultats. N’a plus aucun poids en SEO, mais est tout de même bien utile pour inciter au clic dans les résultats de recherche… Rédiger une bonne meta descriptions, c’est un art, et même si la balise est moins importante aujourd’hui, il faut tout de même la soigner.
Meta-title
C’est certainement la plus importante. C’est tout simplement le titre de votre page, celui que vous retrouvez dans les onglets de votre navigateur. Ultra importante ! Il faut absolument y placer son mot-clé principal, le plus tôt possible. Attention de ne pas écrire des titres trop longs, vous êtes limités à environ 512 pixels. Exemple : « Lexique SEO, le référencement déchiffré »
La balise H1
C’est le titre principal de votre contenu. Vous ne pouvez en avoir qu’un par page. Pas comme les H2 et ses petites sœurs qui peuvent se multiplier (attention aux imbrications, respectez l’ordre logique des choses et structurez autant que possible votre texte). Si vous êtes sur de l’HTML 5, vous pouvez avoir une balise H1 par élément de type « Section ».
Div
C’est une boîte. C’est tout. Dedans, vous pouvez mettre des trucs. Ou rien. Ou d’autres boites.
Span
C’est une autre boîte, sauf que celle-là est « molle » : elle ne cherchera pas par défaut à pousser ce qu’il y a autour d’elle. Elle « colle » à son contenu.
Iframe
Là aussi, c’est une boîte. Une très grosse boîte, sur une page, avec un fond transparent, qui permet de voir une autre page. Par contre, son contenu n’est pas pris en compte par les moteurs de recherche. Ça permet de faire pas mal de trucs justement quand on ne veut pas indexer un contenu, tout en le présentant quand même aux visiteurs. Pas top top niveau référencement si on en abuse, puisque c’est un peu (beaucoup) de la dissimulation de contenu, ou « cloaking » (au sens large du terme, puisqu’on sous-entend souvent que le cloaking se gère coté serveur).
Frame
C’est quand j’ai la flemme de dire « iframe ».
Balise Alt
Typiquement, ce qu’on colle à une image pour permettre aux non-voyants ou aux robots de la comprendre. Vous mettez une photo de vous sur votre page Web ? Automatiquement, il faut mettre la balise Alt= « beau gosse » …
Balise title
À ne pas confondre avec la meta-title : ça peut être le titre d’un lien, le titre d’une image. S’affiche au survole de la souris. Pratique pour donner des infos supplémentaires, et placer quelques mots-clés co-occurrents.
Ratio text-to-code
Le ratio Text-to-code, comme son nom l’indique, c’est la proportion « code / text » sur votre site. Dans l’idéal, on voudra voir le moins de code possible, et le plus de textes possibles. Malheureusement, pour avoir du contenu joli, et une mise en page complexe, on est souvent obligé de coller un gros tas de div imbriquées les unes dans les autres, avec pas mal de classes CSS. Pas si important que ça en SEO, faut se détendre. Surtout si vos pages chargent rapidement. Officiellement, le ratio text-to-code n’a aucune incidence sur le SEO. Officiellement. Parce que si vous avez une page mega-lourde en code, avec peu de texte, il ne faudra pas s’attendre à un miracle non plus.
Le code source
Appuyez sur CTRL + U (en même temps, hein, sinon ça ne fait rien…). Voilà le code source de la page. Le gros du boulot, c’est pour le navigateur, qui traduira tout ça en animation (avec les JavaScripts), en images, et en texte (avec la mise en forme grâce aux CSS).
Liens
Fonction qui sert à naviguer. Ou à crawler, pour les bots. C’est l’essence même du Web. Sans liens, pas de réseau, pas de surf. Bête noire de Google, qui s’est tiré une balle dans le pied en construisant la base de son algorithme de classement sur leur existence. On verra dans d’autres articles à quel point c’est important, mais aussi à quel point ça peut être risqué de faire des liens.
Nom de domaine
C’est l’adresse à laquelle on peut trouver un site. Ex : gdm-pixel
TLD
Top level domain. C’est l’extension derrière le nom de domaine (.fr, .com, .xxx etc)
FQDN
Fully Qualified Domain Name. Nom de domaine + TLD. Exemple : youporn.com
Logiciel et réseau
Parce que les pages Web sont forcément sur des machines, et que ces dernières peuvent avoir des fonctions radicalement différentes du simple « service de page », on va trouver dans le jargon du référencement une flopée d’entités qui peuvent être à la fois une machine physique, une machine virtuelle, un logiciel, un langage, ou simplement un fichier…
Proxy
Un proxy, c’est une machine sur laquelle on se connecte à partir d’une autre machine, pour aller se connecter vers une troisième machine. Je suis A, je me connecte vers B, pour discuter avec C. L’intérêt ? Principalement, cacher son adresse IP. Voir sans être vu. Attention donc de prendre les bons proxy (anonymes), ceux qui, justement, discutent avec C sans vous balancer (parce que les proxys standard envoient votre IP vers la machine tierce).
Poste de dépenses très fréquentes pour un référenceur (ou un spammeur).
Serveur
Un ordinateur, sur un réseau, qui sert des pages (compilées ou statiques). Par abus de langage, on appelle « serveur » tout un tas de machine, mais elles peuvent avoir des fonctions radicalement différentes.
Apache
Un serveur de page, justement. En fait, il s’agit d’un logiciel qu’on installe sur un serveur, pour envoyer des pages vers un client (un navigateur par exemple), après qu’elles aient été compilées (par un OS utilisant un langage de compilation justement).
PHP
Pre-hypertexte Protocole. Langage très utilisé pour faire des pages dynamiques (avec ou sans base de données derrière). C’est un peu comme un texte à trou. Mais avec du code.
SQL
Structured Query Language. Ou Langage de requêtes structurées. Permet d’interagir avec une base de donnée (donne, supprime, modifie etc etc).
MySQL
Système de gestion de base de données (SGBD).
Htaccess
Un fichier qu’on place à la racine d’un site, ou dans un dossier : permet de faire tout un tas de trucs. Donner des directives de conservation de fichiers à un client, permettre la réécriture d’URL coté Apache, compresser des fichiers (en appelant un module), interdire l’accès à certains utilisateurs etc. Un vrai couteau suisse pour Webmaster.
Log (fichier)
Là où est conservé tout ce qui se passe sur un logiciel. Permet notamment de débuguer en glanant des infos supplémentaires sur un dysfonctionnement.
Virtual Host
Un hôte virtuel. Sert à héberger du contenu (sites, données etc.). Un serveur mutualisé héberge par exemple de nombreux sites, auxquels on peut accéder grâce au virtual host (c’est un peu un « routeur » de requêtes).
SSL
Secured Socket Layer. Couche de protection mise en place par chiffrement des données. Le cryptage/décryptage se fait par échange de clés entre plusieurs entités informatiques (navigateur, serveur etc). Un certificat SSL standard permet de sécuriser un FQDN (et un seul). C’est avec un certificat SSL qu’on obtient l’HTTPS (vous savez, le petit cadenas dans la barre d’adresse)…
HTTPS
Hyper-Text Transfert Protocole Secured. Du http, mais chiffré (grâce à un certificat SSL justement).
Wildcard
Un certificat SSL qui permet de sécuriser tout un niveau de sous-domaine.
Ex : *.gdm-pixel.fr pourra sécuriser cdn.gdm-pixel.fr, blog.gdm-pixel.fr, www.gdm-pixel.fr etc.
Multi-domain SAN
Un certificat SSL qui peut sécuriser « N » FQDN.
CMS
Content Management System, ou système de gestion de contenu. Terme générique qu’on utilise pour parler de systèmes comme WordPress, Drupal, Joomla etc…
SGBD
Système de gestion de base de donnée (ex : MySQL)
Cache
Une couche applicative fort pratique, puisqu’elle permet de servir des pages stockées (dans la RAM, dans des fichiers etc.). Permet de réaliser de très belles économies coté serveur (puisque votre machine n’aura pas besoin de recompiler la page pour la distribuer : il n’aura qu’à prendre celle du cache, pour l’envoyer directement, sans passer par l’étape « compilation »).
CDN
Content Delivery Network : réseau de livraison de contenu. Permet de paralléliser l’envoi de fichiers (donc de gagner du temps).
Interfaces
Phpmyadmin
Une interface de gestion de données. Présente chez la majorité des hébergeurs Web.
SERP
Search Engine Results Page : page des résultats de recherche sur un moteur comme Yahoo, Google, Bing etc.
Analytics
Solution d’analyse de trafic gracieusement offerte par Google. Un must.
Piwik
Un concurrent de Google Analytics. Gratuit, open-source, et plus respectueux de la vie privée que Google.
Interface hébergeur
La plupart des hébergeurs propose de gérer une partie de son hébergement via une interface homme-machine. Pratique, pour ne pas avoir à tout gérer en ligne de commande. Ex : Cpanel, Plesk.
Guidelines
Interfaces d’éducation créée par Google, pour « aider » les webmasters à bien référencer leurs sites. Attention, il y à boire et à manger, il faudra faire le tri entre les véritables informations et les tentatives de manipulation destinées à éduquer le marché (pour réaliser des économies en ressources informatiques et en électricité).
Langages
Fichiers et ordinateurs fonctionnent grâce à des langages informatiques. S’il est pratiquement impossible de tous les maitriser, il faut tout de même avoir des bases solides sur ceux qui sont les plus utilisés. Surtout en SEO…
Html
Hyper Text Markup Language : c’est la base à connaitre pour faire des sites web.
CSS
Cascading Style Sheet : feuilles de styles en cascade. Permet de mettre un site en forme (colonnes, habillages de texte, rendus des éléments, travail sur la typo, effets etc.).
JavaScript
Langage s’exécutant coté client. Franchement, on peut faire tellement de choses en JS que je ne sais même pas quoi présenter ! Tiens, des jeux. On peut faire des jeux. Ou des scripts espions.
JQuery
Une bibliothèque JavaScript standardisée, franchement plus abordable que JavaScript en direct. Même moi qui suis une quiche en développement, j’arrive à faire des trucs avec JQuery. C’est dire…
PHP
Pre-Hypertext Protocole. Ou Hypertext pre-processor, mais c’est pareil. Permet de compiler des données, pour afficher, calculer, retailler, recadrer, envoyer etc. etc. Un monument.
Rich-snippet
Il s’agit plus d’une notion que d’un langage en fait. Les rich-snippet servent à « enrichir » votre contenu pour transmettre des infos supplémentaires sur un contenu (l’adresse d’un business, le nom d’un auteur etc. etc.).
Les algorithmes de Google
On rentre dans le vif du sujet ! Les algos présentés ici ne sont qu’une infime partie de ce qui existe aujourd’hui. Néanmoins, ce sont ceux qui sont le plus préoccupant quand on veut faire du SEO. La présentation est sommaire : pour chaque objet, se référer aux articles connexes, qui sont beaucoup plus complets (cette page sera mise à jour au fur et à mesure de leur publication).
Cafein
Cafein n’est pas un algo à proprement parler, c’est une refonte d’infrastructure. En 2009, les serveurs de Google commençaient à avoir du mal à suivre niveau crawl et indexation. Afin de ne pas mourir, Google a refondu ses infrastructures logicielles pour tenir le rythme. Résultat : après Cafein, le crawl et l’indexation sont nettement plus rapides.
Panda
Panda est un filtre en charge de traquer et exterminer le contenu dupliqué, le contenu de mauvaise qualité et les fermes de blogs dans les SERP. Le nom originel de Panda, c’était « the farmer’s update ». En gros, il s’agissait de détecter et retirer des SERP les sites qui pratiquaient le content-farming, à savoir la création de page en semi-automatique (pour faire du netlinking et ranker, sur des schémas de type « link-wheel » ultra-efficaces à l’époque).
Panda a donc pour objectif de déterminer le « niveau de qualité » d’une page web, pour savoir s’il faut la garder dans les SERP, ou pas.
Penguin
Penguin est au netlinking ce que Panda est à l’optimisation on-page. Penguin a pour objectif de détecter les liens factices ou de mauvaise qualité, pour pénaliser les sites qui spamment à grand coup de backlink (voir notre article sur l’histoire du référencement).
Pinguin est donc bel et bien un tueur de site (si vous mettez le paquet sur la construction de liens, faites attention de ne pas vous faire repérer avec une footprint trop évidente).
Hummingbird
Algo résolument orienté « sémantique ». Principalement mis en place pour analyser les requêtes longues, et transformer peu à peu Google en moteur de réponse (et plus en moteur de recherche).
Pigeon
Pigeon, c’est un algo orienté « local ». Vise à faire remonter dans les SERP les sites qui peuvent vous intéresser, et dont la zone de chalandise se trouve dans un secteur géographique proche.
Quelques indicateurs statistiques
Qui dit SEO, dit webmarketing, et donc, forcément, utilisation à outrance de statistiques. Voici donc quelques stats basiques, qui vous aideront à déterminer les actions à mettre en place pour cartonner sur le web !
Sessions
Une session, c’est simplement la visite d’un internaute sur votre site. Sur Google Analytics, une session « reboot » après une demi-heure. Un visiteur unique peut donc réaliser plusieurs sessions par jour.
Visiteurs
Nombre de personnes/postes qui se connectent sur votre site sur un laps de temps donné.
Taux de transformation
Nombre d’objectifs réalisés (commandes, prise de contact etc.) / Nombre de visiteurs. Pour un site E-commerce, la moyenne est de 2 %. Ça parait peu, mais il ne faut pas oublier que c’est plus facile et plus rapide d’aller sur un site e-commerce que dans une boutique physique…
Taux de rebond
Session ou l’internaute arrive sur une page, puis sort sans avoir cliqué sur un lien, sans avoir utilisé une fonction du site etc. En soi, ça n’est pas forcément mauvais. Ça peut très bien signifier que votre visiteur a trouvé ce qu’il cherchait…
Pogo-sticking
Même scénario que le taux de rebond, à la différence près que votre internaute retourne sur le moteur de recherche et clique sur un autre lien. Pour Google, le verdict est sans appel : l’internaute a cliqué sur un résultat, n’a pas trouvé ce qu’il souhaitait, et clique donc sur un autre résultat dans la SERP. Votre page ne serait donc pas pertinente pour la requête demandée. Si le scénario se produit trop souvent, vous allez perdre des positions
PageRank
Le page rank, c’est un peu comme le vieux doudou dégueulasse qu’on trimballe quand on est gamin (oui, je cite 512banque) : on devrait s’en débarrasser, mais on ne peut pas parce qu’on a grandi avec et qu’on s’y est attaché.
Le PageRank, c’est la probabilité de présence du surfeur aléatoire sur une page. Plus il est élevé, plus votre site a de chances de ranker. Le Toolbar-PageRank (TBPR) n’est plus mis à jour depuis deux ans maintenant. Il faut se référer au PageRank réel.
Autres termes Techniques
En SEO, il y a pleins de termes qu’on ne peut pas classer facilement, parce les notions intervenantes touchent à plusieurs disciplines. Petit florilège…
Concaténation
Art de mettre bout à bout plusieurs chaines de caractères. En fait, ici, je veux surtout parler de la concaténation de fichiers. Au lieu de balancer 10 fichiers au client, on les colles ensembles, on les compresse, et on n’en envoie qu’un seul. Attention avec la concaténation JavaScript qui génère souvent des erreurs.
Texte à trou
Un texte à trou, c’est un texte générique dans lequel on insère des variables issues d’une base de données. Aujourd’hui, on ne peut plus faire un « bête » texte à trou en espérant la faire à l’envers à Panda, qui détectera de toute façon la supercherie. Par contre, si vous faites un Spin polymorphe avec des trous, ça rentre comme Papa dans Maman… A voir dans le blog !
Triplette du bourrin
Néologisme signé Laurent Bourrelly : la triplette du bourrin, c’est tout simplement l’utilisation de mots clés dans la balise title, dans le H1 et dans l’URL. Sur optimisation garantie.
Cocon sémantique
Encore un concept de Laurent Bourrelly : le cocon sémantique, c’est une technique d’optimisation on-site qui couple à la fois la sémantique et le net-linking interne. On travaille ses mots-clés dans des « silos » (on parle donc aussi de siloing), et on pratique un glissement sémantique au fur et à mesure qu’on se balade dans l’arborescence des pages. Voir le tuto (à venir) sur le blog.
On-page
Pour tout ce qui se passe…sur les pages de votre site.
Duplicate-content
Contenu dupliqué. Exemple : plutôt que de rédiger mes fiches produits, je vais faire un copier-coller des fiches du constructeur sur mes pages. C’est plus rapide. Bah oui, sauf que les pages du constructeur, elles sont déjà dans l’index de Google. Et qu’avec la lemmatisation et tous les autres processus d’analyse des textes mis en place par GG, ça va se voir. Votre page ne pourra pas se positionner car Google va juger que c’est du spam.
JAMAIS DE COPIER-COLLER SUR UN SITE (bordel) !
Autant le contenu dupliqué interne, ce n’est pas très grave (si limité), autant l’utilisation abusive de copier-coller sur un site, c’est créer des « poids morts », des éléments toxiques pour votre positionnement dans son ensemble.
PR
Peut autant être l’abréviation de « Page Rank » que « Public Relation ». Les relations publiques, c’est un outil très utilisé par les référenceurs White-Hat (on fait du copinage-réseautage pour construire des liens).
Maillage interne
Le maillage interne, c’est tout simplement l’ensemble des liens internes sur un site. Plus votre maillage interne est dense, plus vous offrez de « chemins » que peuvent emprunter les bots (ou les internautes). Mais attention de ne pas avoir un profil trop « spammy » (trop d’ancres optimisées, trop de liens etc. etc.).
Scraper
Un scraper, c’est un logiciel qui récolte des données de façon automatique.
Backlink
Un lien vers votre site, apposé sur un site externe.
Off page
Tout ce qui se passe à l’extérieur de votre site (typiquement, les liens et citations).
Black-Hat
Par black-Hat, on entend « ensembles de pratiques plus ou moins douteuses pour référencer un site ». Donc, clairement, on parle ici des techniques interdites par Google : utilisation de backlink, de cloaking etc…
Cloaking
Le cloaking, c’est l’art de camoufler quelque chose, par exemple en mettant du texte blanc sur fond blanc, ou encore en servant un contenu aux internautes, et un contenu différent aux moteurs de recherche. Pénalité garantie (si vous vous faites prendre).
Hack
Pratique consistant à déconstruire quelque chose, pour l’améliorer. Le hack, ça n’est pas toujours du piratage…
Spinning
Le content spinning, c’est l’art de créer de nombreux textes à partir d’une matrice appelée « master-spin ». Là, on est dans le Grey Hat, ou dans le hack de productivité.
Spinner
Guest Posting / Guest blogging
Le guest posting, ou “article invité” est une pratique interdite par les guidelines de Google. Elle consiste à « inviter » un rédacteur sur son site, qui en profitera pour publier un article fort élogieux sur un produit/service qu’il commercialise, au sein duquel il placera moult backlink optimisés, pour améliorer son référencement naturel.
Signature
Liens optimisé, sur une signature de blog ou de forum. Pas glop dans une ère post-Penguin…
Footprint
Une footprint, c’est un ensemble de points qui peuvent vous trahir. Il s’agit d’un concept, et pas d’un indicateur, on peut donc y mettre tout un tas de chose : ça va de votre façon de rédiger aux hébergeurs que vous choisissez, en passant par les CMS que vous utilisez et les classes CSS que vous avez défini.
Si, par exemple, votre site a 95 % de liens optimisés sur des ancres identiques, provenant de sites sur WordPress, avec des classes CSS similaires, et tout ça sur le même cluster de serveur, on peut dire sans trop se tromper que votre classement dans les SERP risque de dérailler au prochain refresh de Penguin…
Master-spin
Texte source pour rédiger des centaines de textes spinnés.
Spun
Un texte obtenu à partir d’un master-spin
Redirection
Pratique qui consiste à rediriger un visiteur d’une page A à une page B (voir les en têtes 30X)
Negative SEO
Le coté obscure du SEO : le negative SEO, c’est la mise en place de tout ce qu’il ne faut pas faire pour démonter le référencement d’un site concurrent. Link-Wheel, blast à outrance, pogo-sticking, DDOS, tout un univers crade et minable pour casser vos concurrents. Pas encore dans le code pénal, mais ça va venir…
Blast
Un blast, c’est l’utilisation d’un logiciel de création/apposition de liens à outrance. Ce type de software a eu ses heures de gloire dans les années 2000. Aujourd’hui, ça sert principalement à faire du negative SEO, ou à pousser un tier 3 sur un réseau de site (quand c’est bien fait, sinon, c’est contre-productif).
Splog
Contraction de “spam de blog”. Le splog consiste à cibler les blogs dont les commentaires sont en dofollow, pour créer du lien facile et rapide (mais qui n’apportera pas grande valeur ajoutée à votre profil de lien, ou même qui pourra conduire à une pénalité si vous avez eu la main trop lourde).
Bourrin
Référenceur qui sur optimise son on-site, et/ou qui a recours à l’utilisation de techniques dépassées pour promouvoir un site web.
Nofollow
L’attribut nofollow est utilisé pour indiquer aux robots des moteurs de recherché de ne pas suivre un lien. En fait, ça fait bien plus que ça : le nofollow fait déguerpir les robots, qui se téléportent sur d’autres URL. Donc, au final, c’est super mauvais pour votre SEO.
La seule condition dans laquelle on peut utiliser le nofollow, c’est pour faire un lien vers un site douteux (pr0n, gambling, enlarge ur penis et j’en passe) …
Page Rank sculpting
Art de diriger les robots des moteurs de recherche vers les pages qu’on veut pousser. Il y a quelques années, on pouvait le faire avec du nofollow. Aujourd’hui, le nofollow entraine une perte de jus instantanée, donc ça ne fonctionne plus.
Mais on peut toujours le faire avec le maillage interne. Typiquement, les pages les plus importantes du site, ce seront celles-qui seront linkées depuis le menu principal (car il est présent sur tout le site, donc les pages reçoivent un max de jus). D’où l’intérêt, par effet de bord, de limiter l’affichage de liens « parasites » dans le footer (mentions légales, page de contact etc.).
Brute Force
Attaque informatique qui peut prendre plusieurs formes : attaque par dictionnaire pour tester toutes les combinaisons login/mdp pour entrer sur un site, attaque par déni de service etc.
Echange de lien
Je te donne un lien, tu me donnes un lien. Je suis content, t’es content, tout le monde est content. Attention tout de même de ne pas avoir une footprint trop manifeste sur ce genre de pratique.
Paid link
Tu me donnes un lien, je te donne 100 balles. Par an. Rigoureusement interdit par les guidelines…
Merci pour cet excellent article, bien utile pour tous ceux qui débutent en SEO.