Je vous préviens tout de suite : c’est un article chiant et terriblement technique ! Néanmoins, il peut vous servir de base pour comprendre les entêtes HTTP.
Prêt à plonger au cœur du web ? Accrochez-vous, car nous allons décortiquer ensemble les entêtes HTTP. Imaginez-les comme les coulisses d’une pièce de théâtre. Vous voyez la scène, les acteurs, le décor, mais il y a tout un monde invisible derrière qui rend le spectacle possible. Eh bien, les entêtes HTTP, c’est ce monde invisible qui permet à votre navigateur de communiquer avec le serveur et d’afficher la page web que vous demandez.
Sans ces indications précieuses, c’est le chaos ! Le navigateur ne saurait pas quel type de contenu il reçoit (HTML, image, vidéo…), comment le traiter, ni même si la page demandée existe vraiment. Dans cette section, nous allons regarder ensemble ce langage secret, comprendre comment il fonctionne et pourquoi il est essentiel pour le SEO. Et croyez-moi, c’est moins compliqué qu’il n’y paraît !
Quoi vous êtes encore là ? Ok, mais je vous ai prévenu…

Http et seo, un duo indissociable pour booster votre référencement
On parle souvent de SEO comme l’art d’optimiser le contenu visible d’une page web. Mais le SEO technique, lui, s’intéresse à tout ce qui se passe en coulisses, et c’est là que les entêtes HTTP entrent en jeu. Elles sont un peu le “chef d’orchestre” silencieux, garantissant une communication fluide et efficace entre le serveur et le navigateur.
Pourquoi sont-elles si importantes ? Parce qu’elles influencent directement la façon dont les moteurs de recherche comme Google explorent, indexent et comprennent votre site.
Une configuration correcte des entêtes HTTP peut considérablement améliorer la performance de votre site, son accessibilité pour les robots des moteurs de recherche, et donc, son positionnement dans les résultats de recherche. Optimiser vos entêtes HTTP, c’est comme donner un coup de boost à votre stratégie SEO !
Et si vous pensiez que ce n’était qu’un détail technique, détrompez-vous.
Comprendre le protocole Http : les fondations du web
Maintenant que nous avons mis le pied dans le plat et que nous avons une idée de ce que sont les entêtes HTTP, il est temps d’aller plus loin.
Vous allez morfler, mais c’est pour votre bien !
Définition simple des entêtes Http : le langage secret entre le serveur et le navigateur
Imaginez que vous commandez un café dans un pays étranger. Vous utilisez un langage que le barista ne comprend pas. La commande ne passe pas. Les entêtes HTTP, c’est un peu la même chose.
Elles sont le langage que votre navigateur (Chrome, Firefox, Safari…) utilise pour communiquer avec le serveur web qui héberge le site que vous voulez visiter. Ce sont des lignes de texte, incluses dans chaque requête et réponse HTTP, qui fournissent des informations essentieles sur la nature de la requête, le type de contenu échangé, et bien d’autres choses encore.
Elles permettent au serveur et au navigateur de se comprendre et de fonctionner ensemble harmonieusement.
Anatomie d’une entête http
Une entête HTTP est composée de plusieurs éléments, un peu comme une lettre avec un en-tête, un corps de texte et une signature. Chaque ligne d’une entête HTTP suit un format précis : Nom de l'entête: Valeur
. Le nom de l’entête indique le type d’information transmise, et la valeur précise cette information.
Les entêtes de requête : ce que le navigateur demande
Ce sont les informations que votre navigateur envoie au serveur lorsqu’il demande une page web, une image, ou tout autre ressource. Parmi les plus importantes, on trouve :
User-Agent
: Indique le navigateur et le système d’exploitation utilisés. Le serveur peut adapter le contenu en fonction de ces informations.Accept
: Précise les types de contenu que le navigateur est capable de comprendre (HTML, CSS, JavaScript, images…).Accept-Language
: Indique la langue préférée de l’internaute. Le serveur peut ainsi proposer une version du site dans cette langue si elle existe.
Les entêtes de réponse : ce que le serveur renvoie
Ce sont les informations que le serveur envoie en retour au navigateur, en même temps que le contenu demandé. Elles sont tout aussi importantes que les entêtes de requête.
Content-Type
: Indique le type de contenu renvoyé (par exemple,text/html
pour une page HTML,image/jpeg
pour une image JPEG). C’est important pour que le navigateur sache comment interpréter les données reçues.Status
: Le code de statut HTTP. C’est un code numérique qui indique si la requête a réussi ou non. Les codes 200 indiquent un succès, les codes 300 des redirections, les codes 400 des erreurs du client (comme une page non trouvée – 404), et les codes 500 des erreurs du serveur. Un code 410 indique que la page n’existe plus et a été volontairement supprimée.Cache-Control
: Détermine comment le navigateur et les serveurs cache peuvent mettre en cache le contenu. Une bonne gestion du cache améliore considérablement le temps de chargement des pages.X-Robots-Tag
: Permet de contrôler l’indexation d’une page web par les robots des moteurs de recherche. Cette entête HTTP permet d’indiquer aux robots des moteurs de recherche si une page doit être indexée (index
) ou non (noindex
), suivie (follow
) ou non (nofollow
). C’est une alternative à la balisemeta robots
dans le code HTML.
J’attire particulièrement votre attention sur le X-Robots-Tag, qui a un impact direct sur l’indexation des pages et le suivi ou non des liens : et pour rappel, on ne mets JAMAIS de nofollow en interne !
Le cycle de vie d’une requête http : de la demande à la réponse
Imaginez le cycle de vie d’une requête HTTP comme un dialogue. Un dialogue entre votre navigateur et le serveur qui héberge le site web que vous voulez consulter. C’est un échange constant de messages, de demandes et de réponses.
- La requête : Tout commence lorsque vous tapez une URL dans votre navigateur et que vous appuyez sur Entrée. Votre navigateur envoie alors une requête HTTP au serveur correspondant à cette URL. Cette requête contient des entêtes, comme nous l’avons vu, qui donnent des indications sur ce que vous recherchez.
- Le traitement : Le serveur reçoit la requête, l’analyse et traite la demande. Il cherche la ressource demandée (la page web, l’image…) et prépare une réponse.
- La réponse : Le serveur envoie une réponse HTTP à votre navigateur. Cette réponse contient également des entêtes, ainsi que le contenu demandé (le code HTML, l’image…). Le code HTTP est inclus dans cette réponse.
- L’affichage : Votre navigateur reçoit la réponse, l’analyse et affiche le contenu. Il utilise les entêtes de la réponse pour savoir comment interpréter le contenu (par exemple, s’il s’agit d’une page HTML, d’une image, d’une vidéo…).
Ce cycle se répète à chaque fois que vous naviguez sur le web.
Maintenant, nous allons voir concrètement comment ces entêtes HTTP peuvent influencer votre SEO. Accrochez-vous, ça devient intéressant !
Les entêtes http essentielles pour le seo et leur impact
Maintenant que vous avez une bonne vision de ce que sont les entêtes HTTP et comment elles fonctionnent, il est temps de passer aux choses sérieuses : leur impact sur le SEO.
Ces petites lignes de code peuvent sembler insignifiantes, mais elles ont un pouvoir immense sur la façon dont les moteurs de recherche comprennent, indexent et classent votre site web. Elles peuvent booster votre référencement naturel ou, au contraire, le saboter complètement. Imaginez-les comme les fondations invisibles de votre maison digitale : si elles sont solides, tout le reste tient debout.
Si elles sont fragiles, attention à la catastrophe !
L’entête http status
: comprendre les codes d’état et éviter les erreurs préjudiciables au seo
L’entête HTTP Status
, c’est un peu le bulletin de santé de votre page web. Elle indique si tout s’est bien passé lors de la requête, ou s’il y a eu un problème.
Ces codes d’état, représentés par des chiffres (200, 301, 404, 500…), sont hyper importants pour les moteurs de recherche.
Un code d’erreur peut signaler une page inaccessible, une redirection mal configurée, ou un problème serveur. Autant de signaux négatifs qui peuvent impacter votre référencement. Il est donc vital de les comprendre et de les corriger rapidement.
L’entête http content-type
: indiquer le type de contenu et assurer une bonne interprétation par le navigateur et les robots des moteurs de recherche
L’entête Content-Type
est l’étiquette qui permet d’identifier le type de contenu que vous envoyez : une page HTML, une image JPEG, un fichier CSS, etc. C’est essentiel pour que le navigateur et les robots des moteurs de recherche sachent comment interpréter les données et les afficher correctement. Imaginez que vous envoyez une lettre sans indiquer l’adresse : elle risque de ne jamais arriver à destination. Une entête Content-Type
mal configurée peut empêcher l’indexation de votre page ou afficher un contenu illisible, ce qui serait désastreux pour votre SEO.
L’entête http cache-control
: optimiser la mise en cache pour améliorer la vitesse de chargement et l’expérience utilisateur (ux)
L’entête Cache-Control
est votre allié pour améliorer la vitesse de chargement de votre site web. Elle indique au navigateur et aux serveurs cache comment mettre en cache les ressources (images, fichiers CSS, JavaScript…) pour éviter de les re-télécharger à chaque visite. Une bonne stratégie de mise en cache peut considérablement réduire le temps de chargement des pages, ce qui est un facteur clé pour l’expérience utilisateur (UX) et, par conséquent, pour le SEO. Google adore les sites rapides !
L’entête http location
: gérer les redirections et préserver le jus de lien (link juice)
L’entête Location
est utilisée pour les redirections. Elle indique au navigateur qu’une page a été déplacée vers une nouvelle URL. Les redirections sont indispensables lorsque vous modifiez la structure de votre site, que vous changez d’URL ou que vous passez en HTTPS.
Cependant, une redirection mal configurée peut entraîner une perte de “jus de lien” (le capital de liens que votre page a acquis) et nuire à votre référencement. Il est donc essentiel de choisir le bon type de redirection (301 pour les redirections permanentes, 302 pour les redirections temporaires) et de s’assurer qu’elles sont correctement implémentées.
L’entête http x-robots-tag
: contrôler l’indexation de votre site web avec précision
L’entête HTTP X-Robots-Tag
est un outil puissant pour contrôler l’indexation de votre site web par les moteurs de recherche. Elle permet d’indiquer aux robots si une page doit être indexée (index
) ou non (noindex
), suivie (follow
) ou non (nofollow
). C’est une alternative à la balise meta robots
dans le code HTML, et elle peut être particulièrement utile pour gérer l’indexation de fichiers (PDF, images…) ou pour appliquer des directives à l’ensemble d’un site web. Utiliser l’entête HTTP X-Robots-Tag
vous donne un contrôle précis sur ce que les moteurs de recherche voient et indexent de votre site, ce qui est essentiel pour une stratégie SEO efficace. C’est un peu comme avoir les clés de la porte d’entrée de votre site pour les robots des moteurs de recherche.
L’entête http strict-transport-security
(hsts) : sécuriser votre site web et améliorer la confiance des utilisateurs
L’entête Strict-Transport-Security
(HSTS) est un élément clé pour la sécurité de votre site web. Elle indique au navigateur qu’il doit toujours utiliser une connexion HTTPS pour accéder à votre site, même si l’internaute tape l’adresse en HTTP. Cela permet de protéger les données des utilisateurs contre les attaques de type “man-in-the-middle” et d’améliorer la confiance des utilisateurs. De plus, Google favorise les sites sécurisés en HTTPS, donc activer HSTS peut avoir un impact positif sur votre SEO. C’est un peu comme installer un coffre-fort numérique pour protéger les informations de vos visiteurs.
Les codes de réponses que vous rencontrerez la plupart du temps
Voici quelques détails sur les codes de réponses que vous rencontrerez la plupart du temps. Il faut savoir qu’il existe environ 70 réponses différentes (dont des trucs totalement hallucinants, comme “418 : Je suis une théière”. Si si, juré, ça existe).
Cependant, certains sont beaucoup plus importants pour le SEO, et il faut les connaitre, ainsi que leur implication.
200 OK
Le code de statut 200 OK est le graal des requêtes HTTP. Il signifie que la requête a réussi et que le serveur a renvoyé la ressource demandée avec succès.
- Signification : La page, l’image, le fichier ou toute autre ressource a été trouvée et envoyée au navigateur sans problème.
- Impact SEO : Un code 200 est essentiel pour un bon référencement. Il indique aux moteurs de recherche que la page est accessible et peut être indexée.
- Actions à prendre : Aucune action n’est nécessaire si vous obtenez un code 200. C’est le résultat souhaité.
301 Moved Permanently
Tous les codes qui commencent par “3” indiquent une redirection. Le code de statut 301 est utilisé pour les redirections permanentes. Il indique qu’une page a été déplacée de façon permanente vers une nouvelle URL.
- Signification : L’ancienne URL n’est plus valide et a été remplacée par la nouvelle URL spécifiée dans l’en-tête
Location
. - Impact SEO : Les redirections 301 sont importantes pour préserver le “jus de lien” (link juice) et le classement de l’ancienne page. Elles indiquent aux moteurs de recherche de transférer l’autorité de l’ancienne URL vers la nouvelle.
- Actions à prendre : Utilisez les redirections 301 lorsque vous modifiez l’URL d’une page de façon permanente. Assurez-vous que la redirection est correctement configurée et qu’elle pointe vers une page pertinente.
Faites attention de ne pas en avoir de trop ! S’il s’agit de liens internes, la bonne pratique, ça reste toujours d’avoir du 200 partout, donc ne mettez pas de redirection en place uniquement parce que vous avez la flemme de trouver les liens brisés…
302 Found (ou Moved Temporarily)
Le code de statut 302 est utilisé pour les redirections temporaires. Il indique qu’une page a été temporairement déplacée vers une nouvelle URL.
- Signification : L’ancienne URL est temporairement indisponible, mais elle sera de nouveau accessible à l’avenir.
- Impact SEO : Les redirections 302 ne transfèrent pas le “jus de lien” de l’ancienne page vers la nouvelle. Elles indiquent aux moteurs de recherche que l’ancienne URL est toujours la version canonique et qu’elle doit être indexée.
- Actions à prendre : Utilisez les redirections 302 uniquement lorsque le déplacement de la page est temporaire. Si le déplacement est permanent, utilisez plutôt une redirection 301.
304 Not Modified
Le code de statut 304 indique au navigateur que la ressource demandée n’a pas été modifiée depuis la dernière requête.
- Signification : Le navigateur a déjà une copie de la ressource en cache, et elle est toujours valide. Le serveur n’a pas besoin de renvoyer la ressource, ce qui permet d’économiser de la bande passante et d’améliorer le temps de chargement.
- Impact SEO : Le code 304 est bénéfique pour le SEO car il accélère le temps de chargement des pages, ce qui est un facteur de classement important.
- Actions à prendre : Assurez-vous que votre serveur est correctement configuré pour gérer les requêtes conditionnelles (avec les en-têtes
If-Modified-Since
ouIf-None-Match
) et renvoyer un code 304 si la ressource n’a pas été modifiée.
401 Unauthorized
Les codes de réponses qui commencent par “4” indiquent un problème côté client. C’est le début des problèmes, et Google a horreur de ça. Vous n’en voulez pas. Jamais (sauf cas très particuliers).
Le code de statut 401 indique que l’accès à la ressource demandée nécessite une authentification.
- Signification : L’utilisateur doit s’identifier (en fournissant un nom d’utilisateur et un mot de passe) pour accéder à la page.
- Impact SEO : Les pages protégées par une authentification ne sont généralement pas indexées par les moteurs de recherche.
- Actions à prendre : Si vous souhaitez que la page soit indexée, vous devez supprimer l’authentification ou autoriser les robots des moteurs de recherche à accéder à la page. Si la page ne doit pas être indexée, vous pouvez utiliser l’en-tête
X-Robots-Tag: noindex
ou le fichierrobots.txt
.
Pour Google, ça veut donc dire : pas d’accès possible. Du coup, c’est du gaspillage de crawl. Et c’est à éviter.
403 Forbidden
Le code de statut 403 indique que l’accès à la ressource demandée est interdit, même après authentification.
- Signification : L’utilisateur n’a pas les autorisations nécessaires pour accéder à la page, même s’il est authentifié.
- Impact SEO : Les pages avec un code 403 ne sont pas indexées par les moteurs de recherche.
- Actions à prendre : Vérifiez les autorisations d’accès à la page et assurez-vous que les utilisateurs autorisés peuvent y accéder. Si la page ne doit pas être accessible, vous pouvez utiliser l’en-tête
X-Robots-Tag: noindex
ou le fichierrobots.txt
.
Idem, vous n’en voulez pas.
404 Not Found
Celui-là, vous le connaissez tous. Le code de statut 404 indique que la ressource demandée n’a pas été trouvée sur le serveur.
- Signification : La page n’existe pas ou l’URL est incorrecte.
- Impact SEO : Les erreurs 404 sont néfastes pour le SEO. Elles indiquent aux moteurs de recherche que le site web contient des liens brisés et des pages manquantes, ce qui peut impacter négativement le classement.
- Actions à prendre : Corrigez les liens brisés et mettez en place des redirections 301 vers des pages pertinentes si la page a été déplacée. Personnalisez la page 404 pour offrir une meilleure expérience utilisateur et inciter les visiteurs à explorer d’autres parties du site web.
Vous n’en voulez pas non plus, c’est catastrophique pour le SEO.
410 Gone
Le code de statut 410 indique que la ressource demandée n’existe plus et a été volontairement supprimée.
- Signification : La page n’existe plus et ne sera plus disponible à l’avenir.
- Impact SEO : Le code 410 est préférable au code 404 car il indique aux moteurs de recherche que la page a été supprimée de façon permanente et qu’ils ne doivent plus essayer de l’indexer.
- Actions à prendre : Utilisez le code 410 lorsque vous supprimez une page de façon permanente et que vous ne souhaitez pas la remplacer par une autre page.
Logiquement, une URL en 410 encourage le moteur de recherche à ne plus passer dessus. Mais si un lien pointe vers la page, le robot peut toujours la visiter (et prendre une erreur au passage, ce qui est à éviter). Donc à utiliser avec beaucoup de précautions.
500 Internal Server Error
Les codes de l’apocalypse (ou presque).Le code de statut 500 indique une erreur interne du serveur. Imaginez que vous vous rendiez dans un magasin, et vous prenez un rack de néon sur le coin de la tête en rentrant.
Pour Google, c’est pareil : ça veut dire que le serveur est déglingué, à cause d’une erreur de programmation. C’est la mort, c’est la fin de tout, c’est un signal CATASTROPHIQUE. Et c’est à éviter.
- Signification : Le serveur a rencontré un problème inattendu et n’a pas pu traiter la requête.
- Impact SEO : Les erreurs 500 sont très mauvaises pour le SEO car elles empêchent les moteurs de recherche d’indexer le site web.
- Actions à prendre : Contactez votre hébergeur pour résoudre le problème rapidement.
503 Service Unavailable
Le code de statut 503 indique que le serveur est temporairement indisponible.
- Signification : Le serveur est en maintenance ou surchargé.
- Impact SEO : Les erreurs 503 peuvent avoir un impact négatif sur le SEO si elles persistent trop longtemps.
- Actions à prendre : Vérifiez l’état du serveur et assurez-vous qu’il est de nouveau disponible le plus rapidement possible. Utilisez l’en-tête
Retry-After
pour indiquer aux moteurs de recherche quand ils peuvent réessayer d’accéder au site web.
C’est un en-tête de maintenance : c’est déglingué, mais on est en train de s’en occuper. Pas fou, mais mieux que 500 tout court…
Comment vérifier et analyser les entêtes http de votre site web
Maintenant que vous comprenez l’importance des entêtes HTTP pour le SEO, la question qui se pose est : comment vérifier les entêtes HTTP de votre propre site web ? Pas de panique, il existe des outils simples et efficaces pour ça.
Outils gratuits et payants pour inspecter les entêtes http
Il existe une multitude d’outils pour inspecter les entêtes HTTP, adaptés à tous les budgets et à tous les niveaux de compétence. En général, on utiliser un crawler (également appelé “spider bot”, “crawler web” etc). Les outils gratuits sont parfaits pour un premier diagnostic et une vérification rapide, tandis que les outils payants offrent des fonctionnalités plus avancées pour une analyse en profondeur.
-
Outils gratuits : le stéthoscope du SEO
- Les extensions de navigateur : Des extensions comme “HTTP Headers” pour Chrome ou Firefox vous permettent de visualiser les entêtes HTTP d’une page web en un clic. C’est simple, rapide et efficace pour un premier aperçu. Pensez à l’inspecteur web intégré de votre navigateur, accessible en faisant un clic droit sur une page et en sélectionnant “Inspecter” ou “Examiner l’élément”. L’onglet “Réseau” vous montrera les entêtes HTTP de chaque requête.
- Les outils en ligne : Des sites web comme Websniffer.com vous permettent d’entrer une URL et d’obtenir les entêtes HTTP en quelques secondes. C’est idéal pour tester rapidement une page web sans installer de logiciel.
-
Outils payants : l’IRM du SEO
- Les crawlers SEO : Des outils comme Screaming Frog ou OnCrawl vous permettent de crawler l’ensemble de votre site web et d’analyser les entêtes HTTP de chaque page. C’est particulièrement utile pour identifier les problèmes à grande échelle et pour suivre l’évolution de vos entêtes HTTP au fil du temps.
- Les plateformes d’audit SEO : Des plateformes comme Semrush ou Ahrefs intègrent des outils d’analyse des entêtes HTTP dans leurs audits SEO. Cela vous permet d’avoir une vision globale de la santé de votre site web et d’identifier les problèmes qui peuvent impacter votre référencement.
Quel que soit l’outil que vous utilisez, l’important est de vérifier régulièrement les entêtes HTTP de votre site web et de corriger les erreurs éventuelles à l’aide d’un crawler. C’est un travail de maintenance essentiel pour booster votre SEO.

Interpréter les résultats : identifier les problèmes et mettre en place des correctifs
Une fois que vous avez collecté les entêtes HTTP de votre site web, il est temps de les interpréter et d’identifier les problèmes potentiels. C’est un peu comme déchiffrer un code secret pour révéler les faiblesses de votre site et les transformer en opportunités SEO.
-
Les codes d’état : attention aux signaux d’alerte
- Les erreurs 404 : Une erreur 404 indique qu’une page n’existe pas. C’est un signal négatif pour les moteurs de recherche, qui peut impacter votre référencement. Assurez-vous de corriger ces erreurs en mettant en place des redirections 301 vers des pages existantes.
- Les erreurs 500 : Une erreur 500 indique un problème serveur. C’est un problème grave qui peut empêcher les moteurs de recherche d’indexer votre site web. Contactez votre hébergeur pour résoudre ce problème rapidement.
- Les redirections 302 : Une redirection 302 est une redirection temporaire. Elle ne transmet pas le “jus de lien” de la page d’origine à la page de destination. Utilisez plutôt des redirections 301 pour les redirections permanentes.
-
La directive
x-robots-tag
: contrôler l’indexation avec précisionnoindex
inattendu : Vérifiez que vous n’avez pas accidentellement mis en place une directivenoindex
sur des pages que vous souhaitez indexer.nofollow
non justifié : Assurez-vous que vous n’utilisez pas la directivenofollow
sur des liens internes importants.
-
La sécurité : un site web sécurisé est un site web mieux référencé
- L’absence de HSTS : Activez HSTS pour forcer l’utilisation de HTTPS sur votre site web et améliorer la sécurité des données de vos utilisateurs.
En bref, l’interprétation des résultats de l’analyse des entêtes HTTP vous permet d’identifier les problèmes qui peuvent impacter votre SEO et de mettre en place des correctifs pour améliorer la performance de votre site web.
C’est un travail de maintenance bête et méchant qui demande de la rigueur et de la méthode, mais qui peut rapporter gros en termes de visibilité et de trafic. Et soyons très clair : lancer un crawl, ça prend 20 secondes.
Ca m’est arrivé de nombreuses fois en audit de voir des sites dans les abimes de Google uniquement parce que le webmaster du site en question n’avait pas fait de crawl depuis le passage en productin (c’est impardonnable).
Configuration des entêtes http
Maintenant que vous savez comment inspecter les entêtes HTTP d’une page web et identifier les problèmes, il est temps de passer à l’action et de les configurer correctement. C’est un peu comme ajuster les réglages d’une voiture de course pour améliorer ses performances.
Mais soyons clair : un grand pouvoir implique des grandes responsabilités. Ne touchez pas à ça si vous n’êtes pas sûr de ce que vous faites.
Plusieurs méthodes s’offrent à vous, allant de la modification du fichier .htaccess
à la configuration du serveur, en passant par l’utilisation du code. L’objectif ? Avoir un contrôle total sur les informations que votre serveur envoie aux navigateurs et aux moteurs de recherche.
Modifier les entêtes http via le fichier .htaccess
(serveur apache)
Le fichier .htaccess
, c’est un peu comme la boîte à outils de votre serveur Apache. Il vous permet de modifier la configuration de votre serveur sans avoir à accéder aux fichiers de configuration principaux. C’est particulièrement utile pour définir des entêtes HTTP spécifiques pour un site web hébergé sur un serveur mutualisé.
-
Comment ça marche ?
Le fichier
.htaccess
est un fichier texte que vous pouvez créer ou modifier à la racine de votre site web. Il contient des directives que le serveur Apache interprète à chaque requête HTTP. Pour modifier les entêtes HTTP, vous pouvez utiliser la directiveHeader
.Par exemple, pour définir un entête
Cache-Control
pour une durée d’un mois, vous pouvez ajouter la ligne suivante à votre fichier.htaccess
:Header set Cache-Control "max-age=2592000"
Cette ligne indique au navigateur de mettre en cache les ressources de votre site web pendant 2592000 secondes (soit 30 jours). C’est un excellent moyen d’améliorer le temps de chargement de votre site et de booster votre SEO.
-
Avantages et inconvénients
L’avantage principal de cette méthode est sa simplicité et sa flexibilité. Vous pouvez modifier les entêtes HTTP sans avoir à redémarrer votre serveur. Cependant, l’utilisation excessive du fichier
.htaccess
peut ralentir votre site web, car le serveur doit lire et interpréter ce fichier à chaque requête. C’est donc une solution à utiliser avec modération.
Configurer les entêtes http via la configuration du serveur (apache, nginx)
Si vous avez accès à la configuration de votre serveur (Apache ou Nginx), vous pouvez modifier les entêtes HTTP de manière plus globale et plus performante. C’est un peu comme confier les réglages de votre voiture de course à un ingénieur spécialisé.
-
Comment ça marche ?
La configuration du serveur vous permet de définir des entêtes HTTP pour l’ensemble de votre site web, voire pour plusieurs sites web hébergés sur le même serveur. La syntaxe et les fichiers de configuration varient en fonction du type de serveur (Apache ou Nginx).
- Apache : Vous pouvez modifier le fichier
httpd.conf
ou les fichiers de configuration des virtual hosts. La directiveHeader
est également utilisée dans ce cas. - Nginx : Vous pouvez modifier le fichier
nginx.conf
ou les fichiers de configuration des serveurs virtuels. La directiveadd_header
est utilisée pour ajouter des entêtes HTTP.
- Apache : Vous pouvez modifier le fichier
-
Avantages et inconvénients
Cette méthode est plus performante que l’utilisation du fichier
.htaccess
, car les entêtes HTTP sont définis une seule fois lors du démarrage du serveur. Cependant, elle nécessite des compétences techniques plus avancées et un accès à la configuration du serveur. De plus, toute modification de la configuration du serveur nécessite un redémarrage, ce qui peut entraîner une brève interruption de service.
Là, clairement, on marche dans les plates-bandes d’un administrateur système. Encore une fois, ne touchez à rien si vous n’êtes pas sûr de ce que vous faites.
Utiliser le code pour définir les entêtes http (php, python, etc.)
Enfin, vous pouvez utiliser le code de votre site web (PHP, Python, etc.) pour définir les entêtes HTTP de manière dynamique. C’est un peu comme piloter votre voiture de course en temps réel, en ajustant les réglages en fonction des conditions de la piste.
-
Comment ça marche ?
La plupart des langages de programmation web vous permettent de définir des entêtes HTTP via des fonctions spécifiques.
- PHP : Vous pouvez utiliser la fonction
header()
pour définir les entêtes HTTP. Par exemple, pour définir lecontent-type
d’une page web, vous pouvez utiliser la ligne suivante :
<?php header('Content-Type: text/html; charset=utf-8'); ?>
- Python (Flask) : Vous pouvez utiliser la fonction
make_response()
pour créer une réponse HTTP et définir les entêtes HTTP.
- PHP : Vous pouvez utiliser la fonction
-
Avantages et inconvénients
Cette méthode offre une grande flexibilité, car vous pouvez définir les entêtes HTTP de manière dynamique en fonction de la logique de votre application. Cependant, elle nécessite des compétences en programmation et peut rendre votre code plus complexe. De plus, il est important de définir les entêtes HTTP avant d’envoyer le contenu de la page web, sinon ils ne seront pas pris en compte.
Choisissez la méthode qui convient le mieux à vos compétences et à votre infrastructure. Il n’y a pas de honte à ne pas savoir, et ON NE JOUE JAMAIS AVEC UN SERVEUR EN PRODUCTION
Si vous n’êtes pas sur de vous, ne touchez à rien.
Erreurs courantes à éviter lors de la configuration des entêtes http
On a vu comment les entêtes HTTP pouvaient devenir vos meilleurs alliés pour le SEO. Mais attention, mal configurées, elles peuvent aussi vous jouer de sales tours ! Imaginez que vous préparez un festin pour vos invités (les moteurs de recherche), mais que vous oubliez le sel ou que vous brûlez le plat principal. L’effet est désastreux. De la même manière, des erreurs dans la configuration des entêtes HTTP peuvent saboter vos efforts de référencement et nuire à l’expérience utilisateur.
Redirections incorrectes : chaînes de redirections, boucles de redirections
Les redirections, c’est comme un GPS qui guide l’internaute (et les robots des moteurs de recherche) vers la bonne page. Mais si le GPS bugue et vous envoie en rond, c’est la catastrophe !
Chaînes de redirections
Une chaîne de redirections, c’est quand une URL redirige vers une autre URL, qui elle-même redirige vers une troisième, et ainsi de suite. Chaque redirection supplémentaire ralentit le chargement de la page, ce qui est mauvais pour l’expérience utilisateur et le SEO. Google n’aime pas trop suivre une longue série de “si vous cherchez ça, va là, puis là, puis là…” Simplifiez le parcours ! Utilisez des redirections 301 directes vers la page finale.
Boucles de redirections
La boucle de redirection, c’est le cauchemar absolu ! C’est comme si votre GPS vous demandait sans cesse de faire demi-tour, sans jamais vous amener à destination. Le navigateur finit par abandonner et affiche une erreur. Assurez-vous qu’il n’y a pas de boucle infernale où la page A redirige vers la page B, qui redirige vers la page A. C’est une erreur à corriger en urgence car elle empêche l’accès à la page.
Mauvaise configuration de la mise en cache : ressources non mises en cache, mises en cache trop longues
La mise en cache, c’est comme avoir un garde-manger bien rempli pour éviter de devoir aller faire les courses à chaque fois. Votre navigateur stocke des copies des fichiers (images, CSS, JavaScript) pour ne pas avoir à les re-télécharger à chaque visite. Une bonne configuration de la mise en cache accélère considérablement le temps de chargement des pages et boostez le seo.
Ressources non mises en cache
Si les entêtes Cache-Control
et Expires
sont mal configurées, le navigateur re-télécharge les ressources à chaque fois, même si elles n’ont pas changé. C’est comme aller au supermarché tous les jours pour acheter du pain alors que vous pourriez en stocker pour la semaine. Pensez à définir des valeurs de cache appropriées pour les fichiers statiques.
Clairement, c’est pas catastrophique, le site n’est pas en péril, mais les temps de chargement ne seront pas top non plus à cause de ça.
Mises en cache trop longues
À l’inverse, si vous mettez en cache des ressources pendant trop longtemps, les visiteurs risquent de ne pas voir les dernières versions de votre site web. Imaginez que vous stockez du pain pendant des mois : il sera immangeable ! Il faut trouver le juste milieu en fonction de la fréquence à laquelle vous mettez à jour votre contenu. Vous pouvez utiliser l’entête ETag
pour permettre aux navigateurs de vérifier si une ressource a été modifiée avant de la re-télécharger.
Oublier l’entête content-type
ou utiliser un type incorrect
L’entête Content-Type
, c’est comme l’étiquette sur un produit : elle indique au navigateur quel type de fichier il doit interpréter. Oublier cette entête ou utiliser un type incorrect, c’est comme essayer d’ouvrir une bouteille de vin avec un tire-bouchon pour canette de bière ! Le navigateur risque de ne pas afficher correctement la page web ou d’exécuter le code. Assurez-vous de bien définir le Content-Type
en fonction du type de fichier : text/html
pour les pages HTML, image/jpeg
pour les images JPEG, text/css
pour les feuilles de style CSS, etc.
Utilisation inappropriée de l’entête x-robots-tag
: bloquer l’indexation de pages importantes
L’entête X-Robots-Tag
, on l’a vu, c’est un peu comme un panneau de signalisation pour les robots des moteurs de recherche. Elle leur indique s’ils doivent indexer ou non une page. Mais si vous vous trompez de panneau, vous risquez de bloquer l’indexation de pages importantes pour votre SEO.
Bloquer l’indexation de pages importantes, c’est comme fermer les portes de votre magasin aux clients.
Assurez-vous de ne pas ajouter accidentellement la directive noindex
à des pages que vous souhaitez voir apparaître dans les résultats de recherche (search). Vérifiez régulièrement les entêtes HTTP de votre site web à l’aide d’outils comme Screaming Frog ou OnCrawl pour détecter d’éventuelles erreurs.
Négliger la sécurité : ne pas implémenter https et hsts
De nos jours, la sécurité est primordiale, aussi bien pour les internautes que pour les moteurs de recherche. Ne pas implémenter HTTPS, c’est comme laisser la porte de votre maison ouverte aux cambrioleurs.
Ne pas implémenter HTTPS, c’est un peu comme envoyer vos données sur une carte postale : tout le monde peut les lire. Le HTTPS chiffre les données échangées entre le navigateur et le serveur, protégeant ainsi les informations sensibles des utilisateurs. De plus, Google a annoncé que le HTTPS est un facteur de classement.
HSTS (HTTP Strict Transport Security) de son côté, c’est comme installer une alarme et des barreaux aux fenêtres. Cette entête HTTP indique aux navigateurs de toujours utiliser la version HTTPS du site web, même si l’utilisateur tape l’URL en HTTP. Cela protège contre les attaques de type “man-in-the-middle” et améliore la performance du site.
Les entêtes http, un levier puissant
J’espère que vous avez maintenant une vision claire de ces éléments souvent invisibles, mais ô combien importants.
Ils permettent de contrôler l’indexation avec l’entête X-Robots-Tag
, d’optimiser la mise en cache pour améliorer la vitesse de chargement, de gérer les redirections pour une expérience utilisateur fluide, et de garantir la sécurité de votre site avec HTTPS et HSTS.
Normalement, si vous avez un bon hébergeur, tout ça est configuré d’office pour vous. Mais si vous êtes sur un serveur dédié, vous avez du pain sur la planche, car il faudra optimiser tout ça.
Et même si vous pensez que tout est Ok, ça ne coute rien de faire une petite vérification de temps à autre, pour vous assurer que le crawl des moteurs de recherche sera optimal : votre référencement naturel vous remerciera !